Manifesse
PROJET DE FIN D’ÉTUDES /2019
À l’adolescence, nous quittons nos parents pour fonder notre propre groupe, et, nous tentons d’y trouver des repères. Dans ce moment de transition, peuvent apparaître des stéréotypes qui s’installent, prenant le pas sur une éducation incomplète de la sexualité. À cet âge où l’on tend à se réfugier dans la masse pour devenir invisible, les voix se multiplient et pourtant elles s’accordent à l’unisson proposant UNE sexualité normée.
IDÉE
Face à cette norme absolue, il est nécessaire d’élever Manifesse comme un espace ouvert cherchant à dépasser ces légendes urbaines qui marquent en profondeur notre vie sexuelle, créant blocages, inhibitions ou affections.
Il est nécessaire de ne pas parler de tolérance ; personne n’a à être « toléré », la tolérance ne fonctionnant que dans un sens.
Il est nécessaire de parler de diversité, de tous mais surtout de chacun, en renversant littéralement les généralités.
Il est nécessaire de ne pas parler de tolérance ; personne n’a à être « toléré », la tolérance ne fonctionnant que dans un sens.
Il est nécessaire de parler de diversité, de tous mais surtout de chacun, en renversant littéralement les généralités.
MÉCANIQUE
Créer une campagne de double affichage au sein des établissements scolaires à destination des adolescents pour renverser les idées pré-conçues sur la sexualité.
D’un temps un de renversement de la norme, les étudiants sont amenés vers un temps deux d’écoute individuelle de podcasts sur Soundcloud : les podcasts Manifesse donnent de la voix aux sexualités et justifient ce pour quoi la norme est caduque.
D’un temps un de renversement de la norme, les étudiants sont amenés vers un temps deux d’écoute individuelle de podcasts sur Soundcloud : les podcasts Manifesse donnent de la voix aux sexualités et justifient ce pour quoi la norme est caduque.
ORIGINES
J’ai créé Manifesse pour que personne ne se retrouve dans la même situation que l’ado que j’étais a été et à qui j’ai beaucoup de choses à dire.
On ne devrait pas poser un nom sur les douleurs qu’on a depuis 6 ans, 6 ans après que sa vestibulodynie se soit déclarée.
On ne devrait pas douter de qui on est à 18 ans quand on a un corps d’homme, un sexe d’homme, et qu’on se sent homme alors qu’on apprend à 18 ans qu’on est intersexuel avec des chromosomes XXY.
On ne devrait pas se considérer anormal depuis toujours, parce que depuis toujours on est asexuel, une orientation souvent indicible dans une société hypersexualisée.
On ne devrait pas trouver de réponses par hasard, trop tard ou se sentir unique dans le plus mauvais sens du terme.
Parce qu’en matière d’intimité, d’humain, de sexualités, la généralité ne peut pas créer de règle.
Manifesse︎
On ne devrait pas poser un nom sur les douleurs qu’on a depuis 6 ans, 6 ans après que sa vestibulodynie se soit déclarée.
On ne devrait pas douter de qui on est à 18 ans quand on a un corps d’homme, un sexe d’homme, et qu’on se sent homme alors qu’on apprend à 18 ans qu’on est intersexuel avec des chromosomes XXY.
On ne devrait pas se considérer anormal depuis toujours, parce que depuis toujours on est asexuel, une orientation souvent indicible dans une société hypersexualisée.
On ne devrait pas trouver de réponses par hasard, trop tard ou se sentir unique dans le plus mauvais sens du terme.
Parce qu’en matière d’intimité, d’humain, de sexualités, la généralité ne peut pas créer de règle.
Manifesse︎
